Aperiri vivendum has in. Eu fabellas deseruisse mea, hinc solum tractatos vim ad, ut quem voluptua nam. Ei graeci oblique perci.

Recent Posts

    Désolé, aucun article disponible

Quality since 1985.

Gestion des émotions et connaissance de Soi

L’heure de la rentrée ne constituerait-elle pas le bon moment pour s’interroger sur le sens de l’avancement et la quête du bonheur dans notre vie ?

Pour commencer considérons définitivement que nous ne faisons pas de travail sur nous même pour changer mais pour devenir nous-même (c’est cette nouvelle perception qui impliquera des changements). Cela nous permet de nous dégager des possibles écueils ou malversations rencontrés aux détours des démarches spirituelles, thérapeutiques ou en développement de manière globale.

Mais, avant d’aller plus loin, il est important de définir, si nous souhaitons vivre suffisamment de rebondissements
dans notre existence quitte à flirter avec la douleur ou bien, si nous préférons ne plus ressentir d’émotions au risque de souffrir ou encore, si nous pensons qu’il est nécessaire pour suivre certains idéaux d’incarner l’archétype du sage, d’être aussi lisse et tranquille qu’un lac de montagne.

Or,
Derrière le sage il y a l’homme, sous la surface du lac il y a tout un écosystème qui foisonne. Les émotions, sont de la vie qui s’exprime ! Les émotions sont inhérentes à la condition humaine.

 

La pacification: De l’utilité au bon usage des émotions qui nous traversent…

Dans nos cultures occidentales l’émotion est souvent considérée comme une faiblesse, voire un handicap dans certains milieux. Pourtant, il semble que nous soyons des êtres au moins autant relationnels, qu’émotionnels, que rationnels… L’émotion est en réalité normale et nécessaire au fonctionnement humain.

Par définition, une émotion engendre une courte réaction physiologique du corps visant à nous faire réagir. Après une phase de tension (qui s’apparente à la perception sensorielle), une phase de charge (la réaction) et de décharge (la libération psychocorporelle), elle n’a pas pour fondement d e rester.

Cependant, si en raison d’injonctions normatives, ou encore, de considérations sociétales, culturelles et éducatives (comme c’est souvent le cas) ; cette dernière phase n’est pas permise, l’émotion ne pouvant être évacuée se cristallisera dans le corps et s’engamera dans l’esprit.: Le risque est que cette attitude encore couramment admisé dans le collectif, génère une potentialisation/ un renforcement de cette émotion.

 

 

A l’éclairage des informations précédentes, nous pourrions commencer à considérer la véritable nature et le sens de nos émotions plutôt que de continuer à nous en remettre à des concepts réductionnistes et binaires (notions de bien, mal, les bonnes émotions, les mauvaises…).

Certes, certaines émotions sont plus agréables que d’autres, mais toutes sont utiles. Toutefois ce qui est manifeste de l’inconfort qui peut être ressenti, consiste en la durée dans laquelle elle s’inscrit dans le temps. Or, nous avions vu que cette temporalité est naturellement courte pour une émotion, cependant si sa libération en: dernière phase ne peut avoir lieu, alors l’émotion aura tendance à stagner et à évoluer. Nous parlerons dès lors de sentiments, de ressentis, de ressentiments…

Pour faire simple, ce n’est pas tant l’émotion plutôt que le sentiment qui pose un problème, car si ce dernier peut se diluer, il s’étale dans le temps et est directement issue de constructions internes complexes combinant sensations, émotions, suppositions, attentes… Pour la grande majorité ces mécanismes sont inconscients et là où l’émotion était rattachée à un déclencheur spécifique et identifiable, le sentiment quant à lui reste latent et insidieux, compliquant parfois l’accès à la véritable origine du mal être.

La réaction émotionnelle a donc en quelque sorte, pour but de nous servir, c’est notre cerveau qui nous parle et nous pousse à faire quelque chose. Ce n’est qu’en 1995 que Daniel Goleman, popularise quant à lui le concept d’intelligence émotionnelle, qui vise à mieux se comprendre, une forme d’intelligence qui n’entre à ce jour, pas en compte dans les tests de qi. En Neuroscience et selon les écoles de pensée il existe 4 à 7 émotions de base :

La colère, la tristesse, la peur (8% de nos peurs sont fondées sur des éléments concrets, le reste, provient de: notre représentation du monde et des choses), la joie (définit comme l’état naturel vers lequel nous souhaitons tendre), le dégout, la surprise et enfin le mépris.

 

Tableau non exhaustif, pour une meilleure compréhension du sens des émotions des besoins sous-jacents et des attitudes à adopter.

 

 

Autrement dit, toutes les émotions ont une fonction importante au-delà de notre appréciation subjective et de la classification duelle dans lesquelles elles s’inscrivent. Être tout le temps positif est finalement la pire chose qui puisse nous arriver, un mensonge que l’on se raconterait à la hauteur du masque (faux self) que nous maintiendrions, par conséquent, une manière d’éviter cette rencontre salvatrice avec soi —m’aime. En réalité la douleur ne pourrait-elle pas parfois constituer un moteur pour bouger ? Le véritable enjeu dans tout cela c’est ce que nous choisissons de faire avec tout ce tumulte, de retirer de toutes ces expériences avec indulgence et sans faux semblants. Pourrait-on gagner à jouer vrai ?

 

 

Comment procéder concrètement ?

Ce qui est intéressant, c’est donc de revenir à cette compréhension essentielle de notre propre fonctionnement, du langage de notre cerveau et de notre corps, afin de pouvoir mieux composer avec les émotions dans notre vie et moins subir les conséquences des représentations erronées véhiculées jusqu’alors*.

*Ce travail nécessite à mon sens, en parallèle, d’interroger son sentiment de valeur, son identité, ses compétences, sa confiance en soi, son vécu et de tenir compte de son environnement… (voir mon post précèdent sur l’estime et la confiance pour plus d’information). Aussi j’aimerais rajouter que tout est important vous ne devez pas dénigrer ce qu’il vous arrive, cependant vous pouvez vous rappeler qu’il existe toujours des possibles.

 

Les couchers de soleils ne s’ont ils pas la preuve que les fins peuvent être belles?

En première intention, apprenez à dialoguer avec ces parts de vous-même qui se manifestent (dialogue interne, autohypnose, …) en somme accueillez ce qui vous traverse même lorsque cela semble rugueux et inconfortable. Qui: sommes-nous si ce n’est des femmes et des hommes essayant de mieux vivre notre vie. Ni les émotions, ni les pensées qui vous traversent ne vous définissent tant que vous ne vous y installez pas durablement dedans.

Encourageons le retour à une normalité plus saine, permettant à la nature humaine de s’exprimer sous toutes ces facettes. « Tous les hommes ont peur. Tous. Celui qui n’a pas peur n’est pas normal… » Sartre.

Si nous acceptons cette direction il devient alors possible de cohabiter avec plus de justesse et de cohérence dans nos vies, avec qui nous sommes, car en réalité c’est la césure même entre l’homme et sa véritable nature qui génère le pathos. A l’image de la cocotte qui boue trop longtemps, soit elle explose, soit elle implose.

Changez de perspective, en essayant d’être toujours plus… heureux(se), aimé(é)…  J’entretiens finalement l’idée que je ne le suis pas encore suffisamment, j’entame là une course infernale et sans fin. En voulant vivre quelque chose de positif j’en retire une expérience désagréable de manque. Alors que, si j’accepte ce qui est aussi rugueux à l’intérieur, je peux le tourner à mon avantage et amorcer une issue plus positive.

 

 

Ce qui m’amène à vous partager quelques piliers de l’intelligence émotionnelle :

• 1. Comme nous l’avons vu l’identification et la compréhension de ses émotions et éventuellement de celles des autres, peut être un bon début.

• 2.Ensuite, lorsque vous en avez compris le véritable sens, il devient plus facile de les légitimer sans jugements et donc de les accepter.

• 3. Vous pourrez par après les utiliser afin de mieux servir votre vie, mais également mieux les gérer et vous en extraire une fois l’émotion passée.

• 4. Ainsi, vous développez une meilleure connaissance de vous-même vous permettant d’anticiper et de comprendre votre propre fonctionnement interne, vous êtes moins prompt à surréagir et plus éclairé de ce qui se trame en arrière-fond; ce qui a le double avantage de vous aider à mieux définir les situations, les personnes, les environnements dont vous avez besoin afin de vous épanouir plus sereinement et en cohérence.

 

Pour compléter J.Cocteau, cultivez ce que vous vous reprochez car cela fait partie de vous. Appréhendons nos émotions, notre intériorité avec amour et patience. Osons nous reconnaitre dans l’accueil, sans renoncer. Nulle lutte contre soi-même n’est essentielle en réalité, pour parvenir à plus de joie et de paix. Comme le dit l’adage, trouvons le confort dans l’inconfort, le silence dans le bruit, la liberté dans la contrainte. Nous sommes toujours là où nous devons être.

Savoir qui vous êtes, vous permettra d’embrasser vos imperfections, d’écouter sans avoir à juger ou chercher de solutions et finalement de trouver le bon médium afin d’incarner votre identité et altérité, tout ce que chacun de nous a à amener et à exprimer au monde.

 

 

Définitivement, n’est-ce pas à travers ces affects qui nous parcourent que nous pouvons tendre vers un meilleur équilibre ? Prenons la peine de comprendre que le bonheur est une décision de tous les jours, plutôt que la résultante de situations, ou une finalité en soit.

 

Pour mieux vous servir, Marion,

 

L’Essence de l’Être
25, Traverse de la Flesque
30700 Uzès
07.87.04.30.72
www.lessencedeletre.fr

Appeler
Itinéraire